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De Morgen: Une personne qui fume a-t-elle le même droit aux soins ?

Ce qui suit est un article paru dans De Morgen. Lisez-le via ce lien ou ci-dessous :

! Disclaimer : Ceci est une traduction automatique d’un article en néerlandais. Il peut contenir des erreurs de traduction ou des imprécisions.

Une personne âgée fragile qui ne le demande pas doit-elle tout de même recevoir une nouvelle hanche ? Une personne qui fume a-t-elle le même droit aux soins ? Le MC (Mutuelle Chrétienne) lance un vaste débat sur la manière dont nous pourrons continuer à garantir les soins pour tous à l’avenir.

« Si vous prenez le temps de vous occuper d'un proche, cela devrait toujours être pris en compte dans le calcul de votre pension » ou «Les personnes en situation de pauvreté devraient être prioritaires dans les soins » : dès aujourd’hui, chacun peut réagir à différentes affirmations sur le site caruna.be à propos des soins de santé. Par cette consultation, la CM donne le coup d’envoi d’un grand débat sur l’avenir des soins.

L’objectif est de faire réfléchir un maximum de personnes à la manière dont nous concevons les soins, et de formuler des recommandations concrètes sur comment cela pourrait être autrement. « Nous allons tout droit vers un crash des soins, et plus d’argent ou de personnel ne suffira pas à l’éviter », affirme Luc Van Gorp, président du CM.

Une « tournée de Belgique » est prévue ensuite, durant laquelle le CM dialoguera à cinquante reprises avec des citoyens. Cela débouchera sur un rapport avec les recommandations d’experts, et un grand sommet sur les soins en novembre réunissant entre 1 000 et 1 500 participants. Le tout est organisé sous le nom de « Caruna », un mot sanskrit signifiant compassion, empathie et soulagement de la souffrance.

Symptômes

Les défis sont énormes. Le vieillissement de la population fait grimper les coûts. La pression sur le personnel soignant augmente. Les personnes en situation socio-économique vulnérable ont souvent une santé plus fragile et un accès plus difficile aux soins.

« En ne nous concentrant que sur le système professionnel de soins, nous ne résoudrons pas ces problèmes », déclare Van Gorp. « Jusqu’à présent, nous nous sommes surtout attaqués aux symptômes : comment notre système de soins peut-il continuer à traiter toutes ces personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, de burn-out ou de dépression ? »

Selon lui, il faut élargir la définition des soins. « Nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, des aidants : pour nos enfants, comme proches aidants ou au travail. Ce n’est qu’en valorisant davantage ces formes de soins que nous pourrons éviter qu’un nombre intenable de personnes aient besoin de soins professionnels. »

Bien plus qu’une piqûre

L’économiste de la santé Dominique Vandijck (UGent) partage cette analyse : il faut changer fondamentalement. « Actuellement, un travailleur sur huit travaille dans le secteur des soins. Si rien ne change, dans vingt ans, ce sera un sur quatre. Nous n’avons pas les moyens ni les effectifs pour cela. Il faut donc agir dès maintenant sur l’entrée dans les soins. »

Le CM souhaite également lancer un débat sur la qualité de vie et sur ce que nous attendons vraiment des soins. Des révélations récentes dans le magazine Humo ont notamment montré que les soins aux personnes âgées laissent parfois à désirer.

« Fournir des soins, ce n’est pas seulement faire une injection », déclare Elise Derroitte, vice-présidente du CM. « C’est aussi faire en sorte que les gens se sentent en sécurité et écoutés. Peut-être que les personnes âgées ou gravement malades ont des besoins très différents d’un traitement purement médical. »

Le gouvernement fédéral souhaite notamment poursuivre la réforme du paysage hospitalier et de la rémunération des actes médicaux. Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit), voit cette initiative d’un bon œil. « Il est positif que beaucoup de personnes réfléchissent aux réformes nécessaires dans les soins professionnels et dans d’autres secteurs », dit-il. « C’est la seule manière de garantir que les gens restent en bonne santé le plus longtemps possible et qu’ils reçoivent les soins dont ils ont besoin. »

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