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Actualité

Caruna

04-03-2025

Grace à un sondage en ligne pour débattre d’affirmations originales, la MC lance un débat public en amont d’un grand sommet prévu en novembre. Caruna, mot sanskrit qui signifie « compassion », « empathie » et « soulagement de la souffrance », est le nom donné à ce sommet citoyen inspiré du modèle Town Hall meeting (comme le G1000). Il invite la population à réfléchir à la place des soins dans la société de demain.

Lisez ici le communiqué de presse:

Caruna - La MC lance son grand sommet citoyen sur les soins

Elise Derroitte, vice-présidente de la MC : « La question centrale ? Ni plus de personnel ni plus d'argent ne permettront d'éviter l'impasse des soins de santé. Mais alors, comment continuerons-nous à prendre soin de chacun ? » 

24 mars 2025

Bruxelles, 24 mars 2025 – D'accord ou pas d'accord ? « Les personnes en situation de pauvreté doivent être prioritaires dans l’accès aux soins », « Le temps consacré à prendre soin d’un proche doit toujours être pris en compte dans le calcul de la pension », ou encore « L’accès aux soins ne doit pas dépendre de la manière dont une personne prend soin de sa santé ». Avec un questionnaire en ligne sur des affirmations originales, la MC lance le débat public en amont d’un grand sommet sur les soins prévu en novembre. Caruna, mot sanskrit qui signifie « compassion », « empathie » et « soulagement de la souffrance », est le nom donné à ce sommet citoyen qui invite la population à réfléchir à la place des soins dans la société de demain. 

« Notre système de soins actuel est économiquement et humainement intenable », déclarait récemment l’activiste en soins de santé Teun Toebes. « Malheureusement, je partage pleinement ce constat », affirme Elise Derroitte, vice-présidente de la MC. 

Les défis sont réels, notamment en ce qui concerne l'accès aux soins pour les personnes en situation de précarité. Une étude récente de la MC montre que les affilées et affiliés bénéficiant d’une intervention majorée (statut BIM) consultent plus souvent un spécialiste, se rendent plus fréquemment aux urgences et ont 2,4 fois plus de risques de décès. Les femmes bénéficiant d’une intervention majorée quittent également l’hôpital plus rapidement après leur accouchement et ont moins confiance dans le personnel médical. La pression sur le personnel soignant est également alarmante : depuis 2013, le nombre d’infirmiers qualifiés a chuté de 35 %, tandis que le nombre de burn-out et d’intérimaires ne cesse d’augmenter, mettant en péril la stabilité du système de soins. 

« Les soins sont le fondement d’une démocratie. Pourtant, aujourd’hui, notre capacité à prendre soin des autres est mise à mal. Cela s’explique par le fait que nous avons réduit la notion de soins à la seule santé : une prise en charge purement professionnelle, axée sur l’optimisation des ressources limitées. Il faut inverser cette logique. Les soins dans leur globalité doivent redevenir la base sur laquelle nous construisons notre société, et sur laquelle repose le système de santé. Les soins sont partout : dans l’éducation, dans l’organisation de la mobilité, et même dans l’horeca. Servir un café avec bienveillance, c’est aussi prendre soin. » précise Elise Derroitte. ​ 

Le concept 

Le sommet Caruna ambitionne de réunir 1 000 à 1 500 citoyens, experts, universitaires, professionnels et décideurs. À partir d’aujourd’hui et jusqu’au 22 novembre 2025, ils réfléchiront à l’organisation des soins en 2035. La question centrale porte sur la place des soins dans notre société. 

Caruna considère les soins comme une responsabilité partagée par tous, et non uniquement par les professionnels de santé. D'où la volonté d'inclure un panel de participants aussi diversifié que possible. Elise Derroitte : « Nous donnons et recevons tous des soins d’une manière ou d’une autre. Nous voulons aborder cette dimension-là également. Nous souhaitons aller au-delà des paradigmes dominants, qui se résument souvent à : “Nous avons besoin de plus de personnel” ou “Nous avons besoin de plus de moyens”. Ni l’un ni l’autre ne suffira à résoudre la crise des soins vers laquelle nous nous dirigeons. » 

MC joue un rôle de facilitateur, mais le sommet a pour objectif d’aboutir à une vision citoyenne partagée, avec des propositions concrètes. 

Thématiques principales des débats  Quelle solidarité voulons-nous ? Comment garantir que chacun puisse continuer à recevoir les soins nécessaires à l’avenir ? L’importance de la qualité de vie. Comment recentrer les soins autour de l’amélioration de la qualité de vie des patientes et des patients ? Les limites des soins. Jusqu’où doit-on aller dans l’offre de soins, et comment le faire de manière durable ?  Un processus participatif 

Tout au long de l’année, la MC collaborera avec de nombreux acteurs pour préparer le sommet. Le processus participatif commence dès le 24 mars, avec la mise en ligne des premières affirmations destinées à sonder l’opinion des Belges sur les soins. 

Quelques exemples d'affirmations : 

Consacrer du temps à prendre soin d’un proche doit toujours être pris en compte pour la pension. Ajouter des années de vie par le biais de traitements n’a aucun sens si ces années ne sont pas perçues comme ayant une qualité et une signification pour le patient. La manière dont une personne prend soin de sa santé ne doit pas influencer son accès aux soins. Les personnes vivant dans la pauvreté doivent être prioritaires dans l’accès aux soins. L’essor de l’autosoin représente un danger pour la solidarité. ...

Les réactions à ces affirmations donneront lieu à un rapport intermédiaire. 

En parallèle, la MC et ses partenaires organiseront une “Tournée de Belgique”, avec des soirées de dialogue sur ces thèmes. Des discussions seront prévues aussi bien pour des petits groupes que pour de plus grandes organisations, et leurs conclusions seront intégrées au rapport intermédiaire. L’objectif est de mobiliser un maximum de Belges autour de cette réflexion sur les soins. 

Enfin, l’équipe Caruna mènera également des entretiens approfondis avec une vingtaine d’experts, dont les conclusions seront intégrées aux discussions. 

Un sommet encadré par un groupe d’experts 

Le sommet sera accompagné par un groupe de réflexion diversifié, composé de personnalités comme : 

Herman Van Goethem, ancien recteur de l'Université d'Anvers, Arnaud Zacharie, CNCD Marie Dauvrin, KCE, Bart Steukers, CEO d’Agoria, Dominique Willaert, écrivain et dramaturge, Henriette de Robiano, Climact   Khalid El Hatri, fondateur de Young Fenix, Marleen Denef, avocate. Un agenda pour le changement 

Le 22 novembre, le sommet réunira 1.500 participantes et participants pour établir des résolutions concrètes, soumises ensuite à un vote en séance plénière. L’objectif final est de construire un agenda de transformation destiné à influencer le débat public sur l’avenir des soins. 

Actualité

De Morgen: Une personne qui fume a-t-elle le même droit aux soins ?

03-03-2025

Ce qui suit est un article paru dans De Morgen. Lisez-le via ce lien ou ci-dessous :

! Disclaimer : Ceci est une traduction automatique d’un article en néerlandais. Il peut contenir des erreurs de traduction ou des imprécisions.

Une personne âgée fragile qui ne le demande pas doit-elle tout de même recevoir une nouvelle hanche ? Une personne qui fume a-t-elle le même droit aux soins ? Le MC (Mutuelle Chrétienne) lance un vaste débat sur la manière dont nous pourrons continuer à garantir les soins pour tous à l’avenir.

« Si vous prenez le temps de vous occuper d'un proche, cela devrait toujours être pris en compte dans le calcul de votre pension » ou «Les personnes en situation de pauvreté devraient être prioritaires dans les soins » : dès aujourd’hui, chacun peut réagir à différentes affirmations sur le site caruna.be à propos des soins de santé. Par cette consultation, la CM donne le coup d’envoi d’un grand débat sur l’avenir des soins.

L’objectif est de faire réfléchir un maximum de personnes à la manière dont nous concevons les soins, et de formuler des recommandations concrètes sur comment cela pourrait être autrement. « Nous allons tout droit vers un crash des soins, et plus d’argent ou de personnel ne suffira pas à l’éviter », affirme Luc Van Gorp, président du CM.

Une « tournée de Belgique » est prévue ensuite, durant laquelle le CM dialoguera à cinquante reprises avec des citoyens. Cela débouchera sur un rapport avec les recommandations d’experts, et un grand sommet sur les soins en novembre réunissant entre 1 000 et 1 500 participants. Le tout est organisé sous le nom de « Caruna », un mot sanskrit signifiant compassion, empathie et soulagement de la souffrance.

Symptômes

Les défis sont énormes. Le vieillissement de la population fait grimper les coûts. La pression sur le personnel soignant augmente. Les personnes en situation socio-économique vulnérable ont souvent une santé plus fragile et un accès plus difficile aux soins.

« En ne nous concentrant que sur le système professionnel de soins, nous ne résoudrons pas ces problèmes », déclare Van Gorp. « Jusqu’à présent, nous nous sommes surtout attaqués aux symptômes : comment notre système de soins peut-il continuer à traiter toutes ces personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, de burn-out ou de dépression ? »

Selon lui, il faut élargir la définition des soins. « Nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, des aidants : pour nos enfants, comme proches aidants ou au travail. Ce n’est qu’en valorisant davantage ces formes de soins que nous pourrons éviter qu’un nombre intenable de personnes aient besoin de soins professionnels. »

Bien plus qu’une piqûre

L’économiste de la santé Dominique Vandijck (UGent) partage cette analyse : il faut changer fondamentalement. « Actuellement, un travailleur sur huit travaille dans le secteur des soins. Si rien ne change, dans vingt ans, ce sera un sur quatre. Nous n’avons pas les moyens ni les effectifs pour cela. Il faut donc agir dès maintenant sur l’entrée dans les soins. »

Le CM souhaite également lancer un débat sur la qualité de vie et sur ce que nous attendons vraiment des soins. Des révélations récentes dans le magazine Humo ont notamment montré que les soins aux personnes âgées laissent parfois à désirer.

« Fournir des soins, ce n’est pas seulement faire une injection », déclare Elise Derroitte, vice-présidente du CM. « C’est aussi faire en sorte que les gens se sentent en sécurité et écoutés. Peut-être que les personnes âgées ou gravement malades ont des besoins très différents d’un traitement purement médical. »

Le gouvernement fédéral souhaite notamment poursuivre la réforme du paysage hospitalier et de la rémunération des actes médicaux. Le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit), voit cette initiative d’un bon œil. « Il est positif que beaucoup de personnes réfléchissent aux réformes nécessaires dans les soins professionnels et dans d’autres secteurs », dit-il. « C’est la seule manière de garantir que les gens restent en bonne santé le plus longtemps possible et qu’ils reçoivent les soins dont ils ont besoin. »